Lu pour vous
Ce centre, basé à Echarcon, triera les déchets d’équipements électriques et électroniques (téléphone , réfrigérateur, télé, ordinateur), afin de récupérer et valoriser le plastique, le métal...
Pour les gravats du BTP.
Pour les vieilles télés.
Il y a de l'or dans nos poubelles. Telle est la certitude du groupe Semardel. Implanté à Vert-le-Grand, le grand spécialiste essonnien du déchet veut créer trois nouveaux centres de tri. Objectif : donner de la valeur aux déchets venant des particuliers, des collectivités et des entreprises. La Semardel table sur 9 millions d’investissement pour ce projet, qui vient de passer devant son conseil d’administration.
Pour nos boîtes de conserve.
Pour nos boîtes de conserve.
Des chaînes de tri fonctionnent déjà dans l’enceinte du centre intégré de traitement de déchets (CITD), cet immense bâtiment qui abrite également un incinérateur. Ces chaînes permettent de trier les poubelles jaunes des particuliers (cartons, papiers, boîtes de conserve…) et de revendre les matériaux. Vieilles de 10 ans, ces chaînes vont être démontées au fur et à mesure à partir de la fin juin et remplacées par d’autres, automatisées. Grâce à ce centre moderne, la Semardel espère réduire de 25 % à 15 % les déchets écartés du processus. Alors que 29 000 tonnes sont triées chaque année, la capacité de tri passera à 35 000 tonnes avec le nouveau centre. Mise en service complète à la fin de l’année.
Pour les gravats du BTP.
La Semardel possède également un centre de stockage de déchets ultimes. Il s’agit d’une décharge où sont entassés les déchets dont les entreprises ne savent pas quoi faire. A côté du CITD mais cette fois sur la commune d’Echarcon, la Semardel veut construire un centre de tri pour traiter les déchets d’activités économiques (jusqu’à 140 000 tonnes par an) et du BTP (60 000 tonnes par an). Avant d’aller à la décharge, chaque benne sera vidée sur le sol et triée à la main. Les cartons récoltés deviendront du papier ou une matière combustible. Les ferrailles seront retournées à une aciérie. Certains gravats, concassés, pourront être réutilisés par les travaux publics… Selon une étude de la Semardel auprès de ses clients, sur une tonne de déchets dits ultimes, seuls 440 kg, non valorisables, devraient finir à la décharge. Comme quoi, si on s’en donne la peine, les déchets « ultimes » ne le sont pas toujours autant que cela. Les travaux devraient commencer fin 2009 pour une mise en service fin 2010.
Pour les vieilles télés.
A Echarcon toujours, la Semardel va créer un centre de tri des déchets d’équipements électriques et électroniques. Comme son nom l’indique, il s’agit de récupérer du téléphone portable au réfrigérateur en passant par la télé, le grille-pain, l’ordinateur… Les objets seront ensuite désossés afin de récupérer et valoriser le plastique, le métal… Pour se financer, la Semardel qui a obtenu l’autorisation de traiter 8 000 tonnes de matériel par an, compte notamment sur le reversement de l’écotaxe : ces quelques euros qu’on paie en plus à l’achat d’un écran plat. L’activité, limitée pour l’instant, a déjà commencé dans une pièce du CITD. Le nouveau centre devrait être construit courant 2010.
Le parisien 25.05.2009
Benjamin Jérome