samedi 31 mai 2008

Travailler autant…. Autant gagner plus !!!

Les élus s'offrent 170 % d'augmentation

mardi 27 mai 2008 Cécile Chevalier Le Parisien

CCVE: Les élus du Val d'Essonne ont quasiment triplé leurs indemnités !

« Ces sommes restent inférieures au plafond légal », minimise le président UMP, Patrick Imbert.

POUR NICOLAS SARKOZY 172 % d'augmentation, pour Patrick Imbert 174 %.

Sept mois après la polémique autour des indemnités du président de la République, le président UMP de la communauté de communes du Val d'Essonne* fait aussi l'objet de critiques.Vendredi soir, à l'occasion d'un conseil qui se tenait à Leudeville , il a fait voter une importante hausse de ses indemnités (+ 174 %) et de celles des vice-présidents (+ 170 %).

« Eux n'auront pas de problème de pouvoir d'achat », raillent déjà certains. La proposition a été adoptée par une très large majorité.

« Je trouve cela parfaitement scandaleux, s'offusque Robert Coquidé, le maire (sans étiquette) d'Echarcon , qui a voté contre. La CCVE a bien d'autres priorités et bien d'autres projets plus importants pour la population.

A l'heure où tout le monde est appelé à se serrer la ceinture, c'est tout simplement immoral. »

Une attaque que Patrick Imbert ne comprend pas. « Jusqu'ici, un vice-président percevait 277 € par mois, contre 748 € maintenant, détaille celui qui est aussi adjoint à la mairie de Ballancourt et conseiller général. Pour ma part, je suis passé de 700€ mensuels à 2 057 € brut. Ces sommes restent inférieures au plafond légal. » Et de rappeler qu'ailleurs certains perçoivent plus que lui. « A la communauté

de communes de l'Etampois /(NDLR : 33 000 habitants), /le président touche 2 500 €, et dans les agglomérations comme Evry (110 000 habitants), /les indemnités du président avoisinent les 6 000 € », avance Patrick Imbert.

Pas sûr que la pilule passe pour autant. Car dans d'autres collectivités, la tendance est inverse .

Maire UMP de Vert-le-Grand et deuxième vice-président de la CCVE, Jean-Claude Quintard, lui, trouve cette hausse justifiée et raisonnable. « Nous ne percevons que 80 % des indemnités maximales. Au départ, tout était minimalisé en attendant de monter en puissance. Maintenant que les compétences sont plus importantes, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à augmenter les élus.

jeudi 15 mai 2008

Franck Marlin nouveau président du SIREDOM

Xavier Dugoin à la présidence du SIARCE

mardi 13 mai 2008 Le Parisien
Cécile Chevallier
Deux élus UMP se disputent la présidence du Siarce, qui gère l’assainissement de 33 communes. En toile de fond une ardoise de Corbeil, qui doit 2M€ au syndicat.
ALORS que cette élection désintéresse totalement la population, elle agite le microcosme politique depuis plusieurs semaines déjà. Ce soir, le Syndicat intercommunal d’assainissement et de restauration des cours d’eau (Siarce) doit désigner son nouveau président.
Pour succéder à Michel Binant, qui ne peut pas se représenter car il n’a pas été réélu conseiller municipal à Ballancourt, deux candidats vont tenter jusqu’à la dernière minute de convaincre les 66 délégués des 33 communes de leur apporter leur voix.
Leurs noms ? Patrick Imbert, conseiller général UMP, président de la communauté de communes du Val d’Essonne (CCVE) et conseiller municipal à Ballancourt, et Xavier Dugoin, maire UMP de Mennecy, ancien président du conseil général qui fait son retour en politique après des déboires judiciaires.
A l’origine, Xavier Dugoin devait affronter Jean-François Bayle, premier vice-président du Siarce depuis onze ans et adjoint à Corbeil. Mais la récente victoire de Patrick Imbert à la présidence de la CCVE, face à Xavier Dugoin, a changé la donne. « Ce week-end, après mûre réflexion, on a décidé d’inverser le tandem que je formais avec Patrick Imbert, reconnaît Jean-François Bayle. Il apparaît comme le candidat naturel face à Xavier Dugoin. » Le président de la CCVE n’avait pourtant jamais jamais siégé au Siarce. Et il n’en est devenu délégué qu’il y a huit jours.
« On peut se demander si Serge Dassault n’envoie pas une de ses marionnettes pour se protéger »
« Tout ça sent la magouille politicienne, dénonce Xavier Dugoin, qui fut président du Siarce de 1992 à 1995. On peut se demander si Serge Dassault (NDLR : le sénateur-maire UMP de Corbeil-Essonnes) n’envoie pas une de ses marionnettes pour se protéger. » Des propos rejetés en bloc par Patrick Imbert. « Je ne suis subordonné à personne, insiste le conseiller général. Je suis le candidat du consensus et de l’intérêt général. Tout le reste, ce ne sont que des attaques sous la ceinture. J’ai siégé pendant six ans dans un autre syndicat des eaux, j’ai donc de l’expérience. Je souhaite la plus grande transparence pour le Siarce, notamment dans la gestion des finances. »
Une façon de répondre une fois pour toutes à ses détracteurs, qui affirment qu’il ne réclamerait pas les 2 M € que Corbeil doit au syndicat s’il en devenait président. En octobre 2007, la ville a confié son assainissement au Siarce mais elle n’a transféré qu’une partie des moyens financiers. « Rien d’illégal là-dedans, précise Serge Dassault. Tout est en ordre et je suis très favorable à la candidature de Patrick Imbert. »
Bruno Piriou, conseiller municipal d’opposition (PC) à Corbeil, suit de très près l’élection de ce soir. « Mon recours contre l’élection de Serge Dassault aux municipales repose entre autres sur l’insincérité du budget de Corbeil. Si le futur président réclame les 2 M €, cela pourra poser des problèmes à Serge Dassault. »

Les 12 communes du canton de Mennecy.

Auvernaux, Ballancourt-sur-Essonne, Champcueil, Chevannes, Le Coudray Montceaux, Echarcon, Fontenay-le-Vicomte, Mennecy, Naiville-les-Roches, Ormoy, Vert-le-grand, Vert-le-Petit.

Stéphane HUET Vert-le-Grand

Stéphane HUET Vert-le-Grand
Place de la mairie Vert-le-Grand