Lu sur le blog agir ensemble pour Vert-le-Grand
J'ai grandi dans le village de Vert-le-Grand avec l'éternelle décharge de Montaubert, puis celle de Brazeux. J'ai connu le ramassage par tracteur agricole avec les employés municipaux puis l'arrivée de la benne à ordures avec l'agrandissement du village.
Et en 2004, l'ouverture de la décharge au "Cimetière aux chevaux" sur les terres cultivables de DAGUIN, ancien conseiller municipal... qui s'occupait de l'embellissement du village !C'est dire si la gestion des déchets me préoccupe, comme elle préoccupe les Grandvertois.
Rappelons qu'à la fin des années 90, le SIREDOM, dont Jean-Claude QUINTARD était Vice-Président, nous avait incité à mettre en place la collecte sélective des déchets qui devait réduire notre taxe d'enlèvement des ordures ménagères... On a bien vu malheureusement qu'il n'en était rien...
AUJOURD'HUI C'EST LA CCVE QUI GERE NOS DECHETS: RESULTAT ON PAIE PLUS CHER POUR MOINS DE SERVICE !
La CCVE cherche désormais à limiter l'enlèvement des ordures ménagères à un passage tous les 15 jours. On nous supprime le ramassage des encombrants, on nous limite le nombre de sacs de déchets verts, on nous incite à refaire la démarche des apports volontaires - exemple pour le verre.
Au départ, l'apport volontaire du verre et du papier était une solution adoptée par tous. Les élus ont voulu offrir un service supplémentaire aux habitants en mettant en place le ramassage à domicile des produits recyclables.
Maintenant, on nous supprime ce dernier service pour une raison de coût...Gouverner c'est prévoir : on aurait du éviter cette dérive des coûts, on ne l'a pas fait et maintenant il faut trouver des faux-semblants pour économiser par tous les moyens.
Les contradictions du maire de Vert le Grand dans le domaine du traitement de déchets sont évidentes : comment peut-on être à la fois vice-président du SIREDOM, vice-président de la CCVE et maire sans se trouver face à des conflits d'intérêt.QUINTARD a contribué à enrichir le propriétaire du terrain qui a accepté que l'on crée une décharge sur ses terres; il nous obtient des miettes d'indemnisation pour la commune (1 petit euro par tonne enfouie, alors que le propriétaire du terrain en touche le double...) il accepte sans broncher la baisse des prestations de la CCVE dans le domaine des déchets, alors que la commune est le premier financier de la communauté de communes et accueille sur son territoire une des plus grandes décharges de France !
Et pour finir, il fait la promotion de la -ROM- Redevance d'Enlèvement des Ordures Ménagères - qui en raison d'une mauvaise négociation du contrat avec VEOLIA risque de coûter plus cher que le système actuel. En lisant la lettre du président de la CCVE, Patrick IMBERT, on comprend mieux le cafouillage qui règne dans la mise en place de l'identification des poubelles à l'aide de puces alors que la décision n'est pas encore officiellement prise.Ne mettons pas la charrue avant les bœufs ! De deux choses l'une : ou la décision est prise et l'enquête ne sert à rien, ou la décision n'est pas prise et le puçage des bacs est du gaspillage si le système n'est pas mis en place...
J'ai été vice-président du SIREDOM et membre de la commission déchets de la CCVE durant un an. Croyez moi, je me suis battu pour que la mise en place de ce système de redevance se fasse dans l'intérêt des habitants et en toute transparence.
La façon dont la CCVE traite le problème maintenant est à l'opposé de ce que nous préconisions. Pour réussir ce passage de la taxe à la redevance il faut COMMUNIQUER, EXPLIQUER, CONVAINCRE et non pas rester dans le flou artistique (se fera ? se fera pas ?).
Aujourd'hui personne n'y comprend rien !Nous avions demandé que les associations soient consultés et associées à la mise en place de la redevance au niveau de la CCVE : QUINTARD et IMBERT ont refusé.Ils seront les premiers responsables d'un éventuel échec de la mise en place de la redevance.
Ce qui est inadmissible c'est de faire supporter les conséquences de leur incompétence aux 50 000 Val d'essonniens.