VAL D’ESSONNE : LES ELUS N’AIMENT PAS LE CHANGEMENT
Le 14 avril 2008, les nouveaux délégués communautaires ont réélu Patrick IMBERT à la présidence de la Communauté de communes du Val d’Essonne.
Ils l’ont préféré au nouveau maire de Mennecy, Xavier DUGOIN, également candidat à la présidence.
Le contraste était frappant entre les programmes présentés par les deux candidats.
D’un côté, Xavier DUGOIN qui a alerté lucidement les élus sur les dangers réels qui planent sur l’indépendance de la communauté et s’est montré déterminé à faire du Val d’Essonne une collectivité vraiment au service des Val d’Essonniens avec des engagements précis d’améliorer ses services, trop mal rendus aujourd’hui, dans le domaine des ordures ménagères et des transports, par exemple, (les Grandvertois qui ont vu diminuer leurs services de bus ou qui attendent encore leurs conteneurs d’ordures ménagères ne me démentiront pas…).
De l’autre, un président sortant pour qui « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », se flattant que « 80 % des délibérations du précédent conseil aient été votées à l’unanimité » : où étaient vraiment les débats démocratiques, quand on sait qu’il n’y avait guère que 5 à 6 personnes pour prendre régulièrement la parole au conseil communautaire sur un total de 49 délégués… (une nouvelle vice-présidente de la CCVE m’a même reproché par écrit d’intervenir trop souvent !).
Un président qui n’a donné comme perspective à la communauté pour les 6 ans à venir que de poursuivre les dossiers en cours ; un président qui n’a pas hésité à se déclarer opposé au passage en communauté d’agglomération, alors même qu’il présentait cette perspective comme évidente dans ses interventions au Bureau Communautaire.
Bref, un président en manque d’ambitions pour la collectivité qu’il préside, alors que les défis s’amoncellent : volonté de l’Etat de réaliser le Grand Paris et de rationaliser les intercommunalités, plus ou moins autoritairement ; hausse des tarifs des services gérés par la communauté de communes : ordures ménagères (encore elles…), transports (avec des suppressions de lignes à la clé…), etc.
Sans parler du développement économique et de la volonté des dirigeants de la communauté d’imposer à la commune de Vert-le-Grand une grande zone d’activité industrielle dont ses habitants ne veulent pas.
Bref, une élection marquée par la victoire du conservatisme sur une vision réaliste et courageuse de l’avenir.
Que les nouveaux dirigeants de la communauté de communes ne s’y trompent pas et sachent que les Grandvertois et l’ensemble des Val d’Essonniens resteront très vigilants quant aux décisions qui seront prises par leur communauté de communes et n’hésiteront pas intervenir – de façon appropriée - pour y défendre leurs intérêts.
Le 14 avril 2008, les nouveaux délégués communautaires ont réélu Patrick IMBERT à la présidence de la Communauté de communes du Val d’Essonne.
Ils l’ont préféré au nouveau maire de Mennecy, Xavier DUGOIN, également candidat à la présidence.
Le contraste était frappant entre les programmes présentés par les deux candidats.
D’un côté, Xavier DUGOIN qui a alerté lucidement les élus sur les dangers réels qui planent sur l’indépendance de la communauté et s’est montré déterminé à faire du Val d’Essonne une collectivité vraiment au service des Val d’Essonniens avec des engagements précis d’améliorer ses services, trop mal rendus aujourd’hui, dans le domaine des ordures ménagères et des transports, par exemple, (les Grandvertois qui ont vu diminuer leurs services de bus ou qui attendent encore leurs conteneurs d’ordures ménagères ne me démentiront pas…).
De l’autre, un président sortant pour qui « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », se flattant que « 80 % des délibérations du précédent conseil aient été votées à l’unanimité » : où étaient vraiment les débats démocratiques, quand on sait qu’il n’y avait guère que 5 à 6 personnes pour prendre régulièrement la parole au conseil communautaire sur un total de 49 délégués… (une nouvelle vice-présidente de la CCVE m’a même reproché par écrit d’intervenir trop souvent !).
Un président qui n’a donné comme perspective à la communauté pour les 6 ans à venir que de poursuivre les dossiers en cours ; un président qui n’a pas hésité à se déclarer opposé au passage en communauté d’agglomération, alors même qu’il présentait cette perspective comme évidente dans ses interventions au Bureau Communautaire.
Bref, un président en manque d’ambitions pour la collectivité qu’il préside, alors que les défis s’amoncellent : volonté de l’Etat de réaliser le Grand Paris et de rationaliser les intercommunalités, plus ou moins autoritairement ; hausse des tarifs des services gérés par la communauté de communes : ordures ménagères (encore elles…), transports (avec des suppressions de lignes à la clé…), etc.
Sans parler du développement économique et de la volonté des dirigeants de la communauté d’imposer à la commune de Vert-le-Grand une grande zone d’activité industrielle dont ses habitants ne veulent pas.
Bref, une élection marquée par la victoire du conservatisme sur une vision réaliste et courageuse de l’avenir.
Que les nouveaux dirigeants de la communauté de communes ne s’y trompent pas et sachent que les Grandvertois et l’ensemble des Val d’Essonniens resteront très vigilants quant aux décisions qui seront prises par leur communauté de communes et n’hésiteront pas intervenir – de façon appropriée - pour y défendre leurs intérêts.
